A propos

Notre propos s’inscrit dans une recherche artistique comme nouvelle représentation de la démocratie où la politique deviendrait une danse de vie et relierait tout le vivant

 

​Pour trouver une expression artistique amenant une richesse supplémentaire, un " ailleurs salutaire ", nous avons utilisé le support de l’affiche électorale comme " potentiel créatif ", en lui faisant subir de nombreuses transformations pour la faire parler autrement, réintroduire l’invisible, le sacré, un récit autre…

 

Un arbre est là, central, à sa juste place dans l’histoire de notre terre longtemps couverte de forêts, il a créé l’air que nous respirons, nous a façonné.

Il était arbre sacré, arbre de vie reliant la terre au ciel, arbre à palabres sous lequel la politique prenait place et indiquait à l’homme… sa juste place.

Il est carton-pâte, pâte à papier, maison, meuble, médicament, instrument de musique …

 

 

Un triptyque propose des paysages imaginaires, un contrepoids à la présence forte des affiches, une respiration où la même « Montagne noire » et la même forêt étirée, flottante, irréelle, invite à la rêverie dans trois propositions environnementales différentes.

Il est aussi une invitation à une réflexion sur notre relation à la « nature » et les conséquences d’une société qui ne vit plus en adéquation avec ce que la « terre-mère » a comme ressources.

 

 Tous les êtres vivants ont une histoire commune et se retrouvent de fait, acteurs involontaires de nos civilisations et nos choix de société. 

A l'instar de Davi Kopenawa, chef chamane écologiste et humaniste nous vous invitons à rêver la terre- forêt qui, comme nous, a un cœur et respire.

 

Dans cette troisième exposition, nous voulons vous interroger sur nos relations avec les arbres, et à tout le vivant.

 

Comment vivre notre Terre-Forêt ?

 

Notre environnement est en pleine mutation.

Nous sommes rentrés dans le temps des métamorphoses : ce temps où se renégocient nos relations au monde, aux autres humains ou non humains.

Nous avons représenté cette métamorphose par un mandala, dont le centre n’est pas un humain mais un être hybride mi végétal mi animal mi humain serait-il l’avenir de l’humanité ?

 

Nous avons choisi de mettre notre travail en lien avec des textes de philosophes, scientifiques, écrivains, poètes.

Ces travaux qui invitent à réfléchir sur notre devenir commun résonnent avec nos œuvres.

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Dans ce travail commun, pour chaque cm2 de cette exposition nous avons réfléchi et travaillé à 4 mains. Les matériaux utilisés sont biodégradables, sobres, difficilement « admirables » par eux-mêmes, en cela ce travail se rattache à un mouvement italien " l’arte povera ".